I want to die.
Thursday, November 12, 2015
Saturday, October 24, 2015
Born (again)
Born again. Long time to see. Long time no write. Two years? Something like that. A lot happened in the last two years. I was (finally) diagnosed with a bipolar disorder, type I, which "explains" why I was depressed ten months a year. Those years were pretty chaotic. I've been used to depression since primary school and especially middle school but unless before, I didn't manage to go through it by myself since time. I was sleeping very little as always, too little, studying a lot and I ended up not sleeping at all and feeding myself with coffee and energetic drinks. No food at all. I couldn't eat and wasn't hungry anymore, so messed up. I lost 7 kilos in a week and couldn't recognize myself in a mirror. It ended up with trying to survive in this closed room. I had no energy to continue going to school nor to the volleyball training session. It ended up in trying to kill myself, again. This time I was already gone so I just ate all my antidepressant, anxiolytics and sleeping pills. Roughly a hundred pills. Surprisingly I opened my eyes a few hours later and there was not doubt I was alive. Eventually, a friend found out I wasn't fine and since I had the great idea to say goodbye to a so-called friend in Norway, I had my friend and the firemen + police at home before having the time to take a shower. I had to stay in the hospital since I had very little potassium and then my choice was I sign up for a stay in a psychiatric hospital or to be taken by force. What a choice. This was a first stay there. Two others, including a very long one (more than 2 months) followed last year and this year. If I knew what humiliation and not understanding was, I learn't how to 'live' with it. The second stay was totally different though and now, it's been six month, almost seven without hospital. I've met a bunch of psychiatrist, psychologists, doctors, nurses. After being locked such a long time and a massive mind-numbing treatment, I know I will be handicapped all my life. My pills have strong side effects, like turning me like a zombie several hours a day, a massive weight gain which I'm still dealing with. I should avoid stress, every situation that could increase anxiety. That's just perfect with living a real life.
There's no need saying that all my classmates were asking questions when I managed going back to school after the first hospitalisation. I was taking so much medication, so slow that I just couldn't follow a conversation. How to be stigmatisez all your life. My family had to know about the situation. Just one or two years after my cousin was also diagnosed with a bipolar disorder. I destroyed my family. Now not only I'm ashamed in front of people but I'm also ashamed in front of my family. I can't imagine I was social a long time ago. Now, I have a few friends but they have their own life so I basically go to the university where I don't have friends, go to the gym where the only person I say hi to is the guy working there, and to the shop. I should be very happy to live in Paris again. Last time I was living there, I was going out often, cycling on Sundays, going to museums, galleries, even had a boyfriend. Now I see friends once a month, don't feel like going out at all. Thanks to my last euphoric phases, I will go to four concerts in the next couple of weeks and will run 14km in November. I feel bad. I am not happy. Pretending to is really easy but when you're alone in your room, it's a bit more challenging. I really thought going back on studies would be really motivating me. I would like to do a PhD after my master's degree but I always have those black colds over my head reminding me I'm always tired, can't have normal days thanks to my medication + I'm facing a problem with food. I can eat very little all the week, lose three kg in a few days and then I don't know why I am eating a lot to such a point I'm almost throwing up. I ran quite a lot when I was in Norway but now I don't feel like running anymore. Even going to the gym is being more demanding. I would like to disappear. That everybody could forget about my existence. Just a bad dream.
Wednesday, March 25, 2015
Polska ... Wydanie drugie
Un an après, je me suis retrouvée sur la route de la Pologne. cette fois-ci pour aller á Łódź, rendre visite á mon acolyte préférée de Norvège (oui, étrange mais en Norvège j'ai rencontré plus de Polonais que de Norvégiens !).
Suite á venir.
Above the article circle
Tromsø,
Pour la quatrième fois, j'ai pris l'avion en direction de Tromsø, le 22 février 2015. Pour cinq jours. Cinq jours en hiver, au delà du cercle polaire, entre Tromsø et Reinøya, où vit mon amie Elina et sa petite famille. Le but de cette visite ? Il était double : dégoter un contrat de travail et voir cette belle région en période hivernale. Succès garantis. Un contrat de travail obtenu et époustouflée par la beauté de la région (encore une fois), j'ai été. Des retrouvailles toujours plaisantes (voisines, amis), du post rock dans une maison cosy avec un café, vue sur les montagnes, la neige et la mer, des randonnées en raquettes, une espèce de tempête de neige á mon arrivée (mais comment font les habitant pour conduire avec un temps pareil et une visibilité proche du néant ?). Cette fois ci, mon séjour aura été plus calme. J'ai pleinement profité de Reinøya et n'ai mis les pieds á Tromsø (en dehors de l'aéroport) que pour aller á l'université. Je ne sais pas si je pourrais vivre là-bas en hiver 'sombre' mais j'ai hâte d'y retourner et de retrouver de la vraie neige ! Photos á venir, un jour peut-être.
Pour la quatrième fois, j'ai pris l'avion en direction de Tromsø, le 22 février 2015. Pour cinq jours. Cinq jours en hiver, au delà du cercle polaire, entre Tromsø et Reinøya, où vit mon amie Elina et sa petite famille. Le but de cette visite ? Il était double : dégoter un contrat de travail et voir cette belle région en période hivernale. Succès garantis. Un contrat de travail obtenu et époustouflée par la beauté de la région (encore une fois), j'ai été. Des retrouvailles toujours plaisantes (voisines, amis), du post rock dans une maison cosy avec un café, vue sur les montagnes, la neige et la mer, des randonnées en raquettes, une espèce de tempête de neige á mon arrivée (mais comment font les habitant pour conduire avec un temps pareil et une visibilité proche du néant ?). Cette fois ci, mon séjour aura été plus calme. J'ai pleinement profité de Reinøya et n'ai mis les pieds á Tromsø (en dehors de l'aéroport) que pour aller á l'université. Je ne sais pas si je pourrais vivre là-bas en hiver 'sombre' mais j'ai hâte d'y retourner et de retrouver de la vraie neige ! Photos á venir, un jour peut-être.
Sunday, October 5, 2014
New year, same shit
J'aurais pu y rester ou être enfermée á vie mais non, tout recommence encore et encore. A croire que l'on est enfermés dans une spirale infinie ou sur un anneau muré sans échappatoire. Ce n'est pas faute d'avoir essayé de m'en échapper : s'occuper au point de ne plus pouvoir penser, se perdre dans la musique et les univers créés par les nombreux livres que j'ai lus, se perdre dans des pays, villes lieux inconnus ou se perdre dans le néant ou l'après-vie terrestre, s'il y en a une mais le point d'arrivée est toujours le même : chute sans atterrissage. Mêmes déboires, mêmes ennuis, mêmes déceptions, mêmes questions. Vivre, certains ne rêvent que de cela alors que moi je souhaiterais leur donner la mienne. Une vie confortable, enviable mais qui n'est pas la mienne. Echec. Peur. Absence de confiance en soi et en l'humanité. C'est quoi l'humanité ? C'est quoi vivre ? C'est se lever tous les matins, tirer la tronche dans le métro, sourire hypocritement au travail pour empocher ses n euros dédiés á la Grande Consommation ? C'est faire semblant d'avoir des amis et une vie riche ?
Chaque matin j'espère ne pas me réveiller. A chaque fois que je prends l'avion, je prie pour qu'il se crache au décollage ou á l'atterrissage, chaque matin, je me dis que c'est moi qui n'aurais pas du naître et non la soeur ou l'autre frère que j'aurais dû avoir.
Tout se mélange. Je ne dors pas, je suis fatiguée, fatiguée de répondre aux mêmes questions. Des fois, j'ai envie de leur cracher á la figure de me laisser mourir en paix ou de m'enfermer pour de bon pour que je me laisse mourir mais non, au lieu de cela, je réponds. Je leur donne les mots qu'ils attendent et écoute leur n ème tentative pour me rassurer : tout va bien se passer, on va vous aider. Comment aider une folle qui va devenir aveugle et qui n'appartient pas á ce monde ? Je suis fatiguée. J'aurais du sauter de ce balcon il y a 12 ans. C'en aurait été fini. Je ne veux pas faire de mal á ma famille mais ce n'est qu'une question de temps. Tout cela sera bientôt terminé. Bientôt.
Tuesday, May 13, 2014
Etat second
Ecrits sous Valium, Lithium et somnifères.
J'ai peur, il y a comme en moi une voix que je ne peux faire taire. "Crève, meurt, ma peur" diraient Psykup. Cependant la mienne ne crève pas, ne meurt pas. Au contraire elle me suggère des idées noires. "Suicide toi, tu ne vaux rien, saute de ce pont, avale tous tes médicaments et rend toi ivre". Meurt. C'est un duel incessant qui tourne en rond dans ma tête et me rend folle. Suis-je folle ? C'est la question que je me pose depuis des années. Non je suis bipolaire. Mais pourquoi cette voix ne s'en va-t-'elle pas. J'ai avalé ce cockteil de médicaments, tenté de me jeter d'un bâtiment, me suis jetée dans la Seine mais non je ne dois pas mourir. Ma foi devrait être plus forte que cette voix. J'ai beau prier, aller à l'église, essayer de ne pas penser, elle est toujours là, omniprésente. Elle guête chaque faiblesse pour s'emparer de mon esprit. Je sais que je ne dois pas l'écouter. C'est la diable qui me tente, comme le diable qui a tenté Jésus mais je suis plus forte que cette voix. Mon corps aura beau être marqué de cicatrice, ma vue aura beau disparaître totalement, j'emmerde cette voix.
"C'est ridiciule de dire à ton âge que tu ne veux pas d'enfant". C'est ce que l'on me rabache depuis 10 ans au moins. Je suis en âge d'avoir un enfant et que pourrait-il y avoir de plus cruel que de mettre au monde un enfant sachant que l'on passera sa vie dans le mal et à chercher à disparaître. J'aimerais être mort, un fantôme et observer. J'aimerais me reposer mais mon cerveau ne veut pas. Il est même plus actif la nuit que la journée. Chaque matin me réveillant chez moi, je découvre ce que j'ai fait. J'ai peur. Et si j'atais allée chez quelqu'un en Pologne ? Et si j'avais été violée ? Je n'ai même pas fait de test de grossesse après mon escapade nocturne mais j'ai eu mes règles. Il faut que je fasse un test pour savoir si je n'ai pas contracté de MST. J'ai peur de moi. Et si je me tailladais mes veines ? Et si cette voix obscure l'emportait sur la raison et l'insctinct de survie. Celà fait rire les médecins et les autres. Quelle imagination disent-ils. Quand je dis que je me vois morte dans 10 ans, je le pense sincèrement. Je ne supporte déjà pas d'être une épave shootée aux médicaments et de ne plus pouvoir lire. Comment le supporterais-je dans 10 ans quand cela aura empiré ? "Mais d'ici là tu auras une relation stable, quelqu'un pour te soutenir". Foutaises. On me fuit comme la peste.Qui voudrait d'une bipolaire, incomniaque et prête à se foutre en l'air n'importe quand. J'aurais vraimet voulu disparaître et prétéger les miens au côté de Dieu. Dieu m'a pardonné, il me l'a montré. Toutes mes prières pour mes proches ont été exhaussée mais Dieu a plus de mal avec moi car il y a le diable en personne qui m'entoure. Tout meurt autour de moi. Les gens oublient, ils s'en vont parce que je me fonds dans le silence. Mais comment leur dire ? Comment ? J'aurais dû intituler ce texte, "les lamentations d'une folle'". J'ai envie qu'on m'oublie. J'ai envie de mourir. J'ai blessé trop de monde. Je répends le mal quotidiennement, on s'inquiète pour moi alors que je ne suis qu'une pauvre folle non digne d'intérêt. Je me force à sourir et à rester mais je n'ai qu'une envie : fuir et disparaître. Je suis une erreur. C'est l'autre enfant qui aurait du naître, pas moi. La seule option qu'il me reste est de me prendre mais je n'en ai pas le courage.
Et Bartek ne me parle plus. J'aurais fait l'effort d'essayer de l'aimer, de cacher mon mal-être et même d'aimer son enfant. Mais non, il ne veut pas d'une folle dépressive et je n'existe plus pour lui.
Tout s'embrouille, les mots, les sentiments, les non sentiments. Quelle égoïste je fais avec mes "je je je". Il m'est même interdit de pleurer avec leur Valium à la con. Je peux perdre la vue mais pas pleurer. Je voudrais pleurer, vider mon corps de tout ce mal par les larmes mais non. Pleurer est interdit. Si Dieu pouvait m'accorder la grâce de mourir dans la nuit et de rescuciter en mélodie.En mélodie lente, triste et profonde. Seigneur, je vous en prie, prenez moi au plus vite auprès de vous. Ma place n'est pas ici.
J'ai peur, il y a comme en moi une voix que je ne peux faire taire. "Crève, meurt, ma peur" diraient Psykup. Cependant la mienne ne crève pas, ne meurt pas. Au contraire elle me suggère des idées noires. "Suicide toi, tu ne vaux rien, saute de ce pont, avale tous tes médicaments et rend toi ivre". Meurt. C'est un duel incessant qui tourne en rond dans ma tête et me rend folle. Suis-je folle ? C'est la question que je me pose depuis des années. Non je suis bipolaire. Mais pourquoi cette voix ne s'en va-t-'elle pas. J'ai avalé ce cockteil de médicaments, tenté de me jeter d'un bâtiment, me suis jetée dans la Seine mais non je ne dois pas mourir. Ma foi devrait être plus forte que cette voix. J'ai beau prier, aller à l'église, essayer de ne pas penser, elle est toujours là, omniprésente. Elle guête chaque faiblesse pour s'emparer de mon esprit. Je sais que je ne dois pas l'écouter. C'est la diable qui me tente, comme le diable qui a tenté Jésus mais je suis plus forte que cette voix. Mon corps aura beau être marqué de cicatrice, ma vue aura beau disparaître totalement, j'emmerde cette voix.
"C'est ridiciule de dire à ton âge que tu ne veux pas d'enfant". C'est ce que l'on me rabache depuis 10 ans au moins. Je suis en âge d'avoir un enfant et que pourrait-il y avoir de plus cruel que de mettre au monde un enfant sachant que l'on passera sa vie dans le mal et à chercher à disparaître. J'aimerais être mort, un fantôme et observer. J'aimerais me reposer mais mon cerveau ne veut pas. Il est même plus actif la nuit que la journée. Chaque matin me réveillant chez moi, je découvre ce que j'ai fait. J'ai peur. Et si j'atais allée chez quelqu'un en Pologne ? Et si j'avais été violée ? Je n'ai même pas fait de test de grossesse après mon escapade nocturne mais j'ai eu mes règles. Il faut que je fasse un test pour savoir si je n'ai pas contracté de MST. J'ai peur de moi. Et si je me tailladais mes veines ? Et si cette voix obscure l'emportait sur la raison et l'insctinct de survie. Celà fait rire les médecins et les autres. Quelle imagination disent-ils. Quand je dis que je me vois morte dans 10 ans, je le pense sincèrement. Je ne supporte déjà pas d'être une épave shootée aux médicaments et de ne plus pouvoir lire. Comment le supporterais-je dans 10 ans quand cela aura empiré ? "Mais d'ici là tu auras une relation stable, quelqu'un pour te soutenir". Foutaises. On me fuit comme la peste.Qui voudrait d'une bipolaire, incomniaque et prête à se foutre en l'air n'importe quand. J'aurais vraimet voulu disparaître et prétéger les miens au côté de Dieu. Dieu m'a pardonné, il me l'a montré. Toutes mes prières pour mes proches ont été exhaussée mais Dieu a plus de mal avec moi car il y a le diable en personne qui m'entoure. Tout meurt autour de moi. Les gens oublient, ils s'en vont parce que je me fonds dans le silence. Mais comment leur dire ? Comment ? J'aurais dû intituler ce texte, "les lamentations d'une folle'". J'ai envie qu'on m'oublie. J'ai envie de mourir. J'ai blessé trop de monde. Je répends le mal quotidiennement, on s'inquiète pour moi alors que je ne suis qu'une pauvre folle non digne d'intérêt. Je me force à sourir et à rester mais je n'ai qu'une envie : fuir et disparaître. Je suis une erreur. C'est l'autre enfant qui aurait du naître, pas moi. La seule option qu'il me reste est de me prendre mais je n'en ai pas le courage.
Et Bartek ne me parle plus. J'aurais fait l'effort d'essayer de l'aimer, de cacher mon mal-être et même d'aimer son enfant. Mais non, il ne veut pas d'une folle dépressive et je n'existe plus pour lui.
Tout s'embrouille, les mots, les sentiments, les non sentiments. Quelle égoïste je fais avec mes "je je je". Il m'est même interdit de pleurer avec leur Valium à la con. Je peux perdre la vue mais pas pleurer. Je voudrais pleurer, vider mon corps de tout ce mal par les larmes mais non. Pleurer est interdit. Si Dieu pouvait m'accorder la grâce de mourir dans la nuit et de rescuciter en mélodie.En mélodie lente, triste et profonde. Seigneur, je vous en prie, prenez moi au plus vite auprès de vous. Ma place n'est pas ici.
Tuesday, March 4, 2014
Cztery dni w Krakowie
(quatre jours à Cracovie)
J'attendais beaucoup de Cracovie, et je n'ai pas été déçue. Tous les avis étaient unanimes : tu dois aller à Cracovie une fois dans ta vie, celle ville est formidable. Soit, après deux heures de rattrapage de sommeil, j'arrivais à Cracovie. Mes amis Adeline et Hod étaient là pour nous récupérer, la famille de Hod et moi. Nous avons pris un taxi pour rejoindre le centre ville puis nous sommes séparés. Adeline m'a amenée à leur appartement pour que je puisse poser mes affaires et me rafraîchir. Leur appartement est situé dans une petite rue calme. Il s'agit d'un des nombreux blocs post soviétique; pas très haut mais avec de grandes portes, de hauts plafonds, et de la peinture bien décalquée. A Cracovie, comme dans les autres villes que j'ai pu visiter en Pologne, hors du centre ville/centre "historique", les bâtiments de payent pas de mine de l'extérieur. Ils sont dégradés, noircis par la pollution et décrépis. J'aime ces bâtiments, parce qu'ils ont vécu. Certes, mal vécu mais vécu.
L'avantage de venir d'un pays plus riche est la différence des prix qu'il y a entre la France et la Pologne. Malheureusement, celle-ci tend à se réduire depuis l'adhésion de la Pologne à l'Union Européenne (contrairement au salaire des Polonais, au passage !). Tout cela pour dire dire que pour le prix d'un petit 10 mètres carrés à Paris, on peut avoir un grand appartement à Cracovie. Contrairement à l'extérieur, l'intérieur n'est pas à pleindre. Leur appartement est doté d'une cuisine américaine assez grande et très fonctionelle; d'un grand salon; d'un grand couloir; d'une très grande chambre et d'une salle de bain ainsi que de toilettes. Grand luxe, ils ont même une terrasse ! Ce qui m'a le plus plu dans leur appartement, ce sont les grandes portes en bois qui séparent les pièces. (bon ok, et la cuisine parce que je rêve de troquer ma kitchenette contre une vraie cuisine, aussi petite soit-elle).
Une fois propre, Adeline m'a amenée dans le centre, à dix minutes à pieds de leur appartement. Nous avons fait le tour du Rynek, la place principale, le marché intérieur. J'aime beaucoup cette place. Les bâtiments, parfaitement entretenus, ressemblent à ceux des places principales Belges (Anvers notamment) et Suédoises (Stockholm) mais avec des couleurs différentes : vert, bleu, violet, jaune, mais toujours de manière très harmonieuse. Le haut de ces bâtiment semble avoir été mordu par une souris (ou autre créature de votre choix - imaginaire ou non) géante.
21/02/2014 - Paris
Le 21 février, j'ai donc pris le train pour Paris. Le temps
était radieux, contrairement à mon moral et à peine après m'être
enregistrée à l'auberge de jeunesse St Christophe's, au bout de la rue de
Crimée, j'ai enfourché un Vélib' et me suis empressée d'aller me perdre dans le parc de la Villette. j'associe ce parc au cinéma en plein air l'été. A vrai dire, je ne sais pas pourquoi, ce parc m'a attirée uniquement pour les séances de cinéma en plein air et ses salles de concert (j'y ai vu Deftones et Godspeed You! Black Emperor).
30 minutes. C'était le temps qui m'était imparti pour aller au parc, en faire le tour, profiter du soleil, du bruit de l'eau dans le canal et de l'odeur de l'herbe humide. Au son des enfants heureux de jouer avec leurs parents en plein air, j'ai savouré ces trente minutes.
Une fois la nuit tombée, il fut temps de rentrer à l'auberge : pas envie de me perdre, nulle part où aller, aucun ami Parisien présent ou répondant à mes messages. Par chance, il ne restait plus de table libre. J'ai donc du boire ma bière en compagnie de Nicolas, un Argentin en break "petit tour d'Europe", accompagné de son ami. Plus tard, deux Danois nous ont rejoint : Kia et Emil. L'alcool montant, les langues se sont déliées. D'autres nous ont rejoint, dont un Français très lourd avec moi, de jeunes préparationnaires Parisiennes en quête d'occupation, un étudiant Iranien avec qui j'ai eu une discussion très passionnée et Victoria, l'élue de Nicolas, qui a fait le voyage pour la demander en mariage. Manque de chance, elle a dit non.
Après trois heures de sommeil et une quantité d'alcool imbibé irrésonnable, j'ai couru vers la station de métro. Mal réveillée, lunettes pas bien en place, j'ai réussi à manquer la station de métro. Prise d'angoisse à l'idée de manquer la navette reliant Paris à l'aéroport de Beauvais, je me suis retrouvée à courir comme une folle furieuse avec mon sac à dos, interpelant les marchands installant leurs fruits et légumes devant leurs magasins. J'ai finalement eu la navette (en ayant fait tout le tour de Paris, et en arrivant en avance !).
Après trois heures de sommeil et une quantité d'alcool imbibé irrésonnable, j'ai couru vers la station de métro. Mal réveillée, lunettes pas bien en place, j'ai réussi à manquer la station de métro. Prise d'angoisse à l'idée de manquer la navette reliant Paris à l'aéroport de Beauvais, je me suis retrouvée à courir comme une folle furieuse avec mon sac à dos, interpelant les marchands installant leurs fruits et légumes devant leurs magasins. J'ai finalement eu la navette (en ayant fait tout le tour de Paris, et en arrivant en avance !).
La boucle est ENFIN bouclée !
En 2007, lors d'une chaude journée à Toulouse, assise à côté de la place du Capitole avec mon inséparable Fifi et d'autres "personnes de la rue ou de passage", nous rencontrâmes une bande de voyageurs. Fatigués, un peu crados sur les bords, ils avaient besoin de repos et Kassia, une jeune Polonaise exprima sous souhait de prendre une bonne douche. Ayant eu pitié d'elle, voilà que la jeune moi (17 ans), me retrouvais à inviter six voyageurs chez moi : Kassia et Katka de Cracovie, Katrin de Hannovre, un Tchèque dont le nom m'échappe malheureusement et un Français dont le nom m'échappe également.
Nous passâmes trois jours mémorables, à partager repas, soirées et escapades dans la ville. Heureusement pour moi, ils furent honnêtes et très respectueux et partirent un lundi matin pour chercher du travail à la campagne. Pas question que je manque un cours, je me rappelle encore le trajet de chez moi jusqu'à l'Université. J'habitais à dix minutes de celle-ci mais mes invités insistèrent pour m'y amenée en voiture pour que je ne sois pas en retard. Imaginez là une vieille voiture Tchèque déambuler les rues Toulousaines. Ne connaissant pas le chemin à prendre en voiture et n'ayant le temps de voir aucun panneau, j'ai dû arriver encore plus en retard à ce cours d'histoire économique mais avec un sourire collé au visage et une certitude : je visiterai Prague, Cracovie et Hannovre.
En effet, l'année d'après, dix-huit ans et toutes mes dents, je réservais mon billet pour Prague. C'était mon tout premier voyage toute seule hors de France. Etant de nature peureuse et habituée aux très longs voyages fort couteux à l'autre bout de la planète, je n'ai pas entièrement profité de Prague et me suis fortement faite avoir en réservant des billets d'avion avec Air France, à savoir une des compagnie les plus chères, mais tout de même, je suis allée à Prague.
En 2009, j'ai ensuite eu l'occasion de visiter rapidement Hannovre lors d'un arrêt de bus Paris-Berlin. Je m'y suis encore arrêtée lors de mon premier InterRail, entre Hambourg et Francfort.
Mais il manquait Cracovie. Pourtant, la Pologne, ce n'est pas si loin. Il n'y a pas besoin de passeport pour y aller et les moyens pour rejoindre ce pays ne manquent pas : trains, bus, vols low-coast. Je crois que l'été dernier passé en compagnie de Polonais et le fait que deux amis de l'INSA y soient en Erasmus m'a pourssée à faire le pas. En janvier de cette année 2014, je me suis décidée : je vais en Pologne !
Monday, January 13, 2014
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